vendredi 15 juillet 2011

Le chargé d'Affaires Français Philippe Righini donne des bonnes notes aux dirigeants Congolais


Le chargé d’affaires intérimaire de l’ambassade de France en République Démocratique du Congo, Philippe Righini, arrivé au terme de sa mission diplomatique a noté des traits évolutifs dans le domaine économique en RDC lors de son dernier discours livré le 14 Juillet, jour de la fête de la révolution Française à Kinshasa, a-t-on constaté. 
« Quand je suis arrivé, mi 2007, le pays, la RDC, vous vous en souvenez certainement, sortait à peine d'une longue période difficile de conflits. L'Etat tout entier était à reconstruire », a-t-il rappelé avant de poursuivre : « En 2 ans, le dollar est passé de 450 à près de 900 francs congolais, le franc perdant ainsi la moitié de sa valeur. L'inflation dépassait les 50 % annuels. Depuis 18 mois, le franc congolais est quasiment stable par rapport au dollar et souvenez-vous, pour la première fois ’année dernière l'inflation a été limitée à un taux annuel inférieur à 10%. Certes, me direz-vous, ce n'est que de la macro-économie, mais pour moi, c'est une image importante de, j'allais dire de l'évolution non, de la transformation de ce pays en 4 ans car on ne bâtit pas une économie nationale sur une monnaie à la dérive ni sur une inflation galopante. Et cela c’est une réussite congolaise », a noté Philippe Righini. L'autre exemple, renchérit-il, a trait à la justice. « Souvenons-nous de ce que l'on en disait il y a quatre ans. Pour certains, elle n'existait même pas. Tout n'est certainement pas réglé aujourd'hui mais nombre de lois et de réformes ont été adoptées dans ce secteur. Des magistrats ont été recrutés et formés (pour la première fois depuis de nombreuses années). Mais surtout, des progrès immenses ont été réalisés dans l'application de la justice. Les  crimes ne sont plus impunis », a-t-il supposé. Parlerai-je du procès Chebeya ?, s’est-il interrogé avant de répondre : « Non, d'autres l'ont fait avant moi. Je m'attacherai à des procès beaucoup moins médiatiques mais qui montrent tout autant que la justice est en marche. Des procès pour des atteintes graves aux droits de l'homme ou pour des actes de violences sexuelles inacceptables ont lieu aussi bien devant la justice civile que devant la justice militaire et aboutissent à des condamnations lourdes. Et cela aussi c'est nouveau en RDC », a estimé le chargé d’affaire ai de l’ambassade de France en RDC, Philippe Righini.
Ce dernier a travaillé pendant (4) quatre ans en RDC. Arrivé au Congo-Kinshasa après ses premières élections démocratique, libre et transparente, il quitte la RDC alors que les Congolais s’apprêtent à aller aux urnes en Octobre prochain.
«  C’est aujourd’hui pour moi l’occasion de vous dire au revoir. On dit rarement adieu dans ce métier, l’expérience le prouve encore puisque le nouvel ambassadeur de France qui arrivera prochainement était mon prédécesseur ici. Je quitterai la RDC en septembre prochain après y avoir passé 4 ans et je tiens à exprimer ici, tant aux autorités congolaises, aux collègues du corps diplomatique ainsi qu’à mes compatriotes le plaisir que j’ai eu à travailler à leur côté en RDC. Je ne serai bien évidemment pas seul parmi les personnels de l'ambassade à quitter la RDC. Nous sommes 12 à changer d'affectation », a-t-il conclut.

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