mercredi 20 juillet 2011

La police Congolaise, prête, à affronter avec professionnalisme, toute manifestation publique

Le Colonel Français Eric Hombrados haranguant les stagiaires au Centre d'Instruction à Maluku CP: Zaïna Kere-Kere
Deux policiers grimpant et suspendu aux cordes, un exercice délicat CP: Zaïna Kere-Kere
Depuis plus de cinq semaines, des policiers Français s’emploient à la formation de deux bataillons de la Police Nationale Congolaise, Pnc , au Centre d’Instruction des policiers dans la commune de Maluku à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, RDC, a-t-on constaté. « L’enjeu est de former environ 1000(mille) hommes-policiers Congolais ndlr- sur  la gestion des troubles dans les perspectives des élections ou des autres manifestations publiques en RDC. La police est l’élément essentiel pour construire la démocratie dans un pays. La finalité est d’arriver à quatre bataillons formé pour la ville de Kinshasa d’ici mi-octobre prochain », a indiqué le Colonel Philippe Ledoux, responsable de service de sécurité Intérieur de l’Ambassade de France en RDC. « La Police n’est pas ennemi de la population ni de la presse. Sans la population, le travail de la police est nul et n’a  pas de sens. Il faut que la population et les journalistes comprennent cela », a ajouté l’Inspecteur Général de la Police Nationale Congolaise, Charles Bisengimana. 
L'Inspecteur Général de la police, Charles Bisengimana et le Colonel Français, Philippe Ledoux échangeant les civilités CP: Zaïna Kere-Kere
Dans la cour du Centre d’Instruction de la Police, les scènes des exercices des policiers ne sont pas loin de la réalité. A côté d’un groupe de policiers, un capitaine Français qui harangue les troupes stagiaires. « Allez, allez ! Bouge moi les mains avec force ce mec…Vas-y, vas-y, bouge ! Voilà! très bien...Bravo mon gas...C'est ça... ». Le formateur Français stimule et pousse les policiers, visiblement enthousiastes, à  réussir un exercice  pratique de self défense, un exercice dans lequel le policier se trouve main nu devant un adversaire violent. « Tous les jours il y’a un entrainement pratique au camp. Et une fois par semaine, ensemble avec tous les policiers, nous revoyons toutes les techniques, on fait  un exercice synthèse. En règle général, ça passe par deux heures des leçons théoriques avant les interventions professionnelles et les exercices de maintient de l’ordre qui ont lieu du lundi à vendredi », explique le Capitaine Français, Christophe Tomc. 
Rangés en ordre de bataille pour  affronter les manifestants violents CP: Zaïna Kere-Kere
Le Capitaine Christphe Tomc, un des formateurs fixant les troupes CP: Zaïna Kere-Kere
Zaïna Kere-Kere écoutant avec intérêt les explications du Colonel Philippe Ledoux CP: Tchèque Bukasa
Les dernières campagnes de lutte contre la poliomyélite à Kinshasa ont attesté qu’il aurait plus de dix million d’habitants dans la capitale Congolaise. Quatre bataillons formés aux techniques légales de préventions des troubles éventuels, n’est- pas une goutte l’eau dans l’océan ? « Nous avons amorcé la reforme de la Police Nationale Congolaise, Pnc. Cette formation constitue l’une des étapes. Au-delà de l’appui de la France, il y’a aussi l’Union Européenne et la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo, Monusco. Celles-ci contribuent également dans la reforme de la Pnc. C’est pourquoi nous aurons au total 9(neuf) bataillons formés avant la fin de l’année », a assuré Charles Bisengimana.  La France a allouée près de 3. 000.000$ (trois million de dollars Américains)  pour cette formation des policiers, a informé le Colonel Ledoux. Une formation qui a été conclut entre le président Français, Nicolas Sarkozy et le président Congolais, Joseph Kabila  au sommet de la Francophonie en Octobre 2010 à Montreuil en Suisse. «  Nous sommes très content du niveau atteint par les stagiaires. Et il était question pour nous de les équiper  en arme non létales. C’est que la France fait et va faire », a garantie le chargé de service de sécurité Intérieur de  l’ambassade de  France en RDC. 
Le numéro un de la Pnc, Charles Bisengimana observant les stagiaires CP: Zaïna Kere-Kere
Sur le terrain, les exercices sont très proches des réalités. Des marches de protestations aux sabotages et autres violentes manifestations, les 500 policiers sont formés au maintient de l’ordre dans la ville de Kinshasa.  « Nous sommes là pour défendre la population. La police fait son travail. Celui de sécuriser la population, de rétablir l’ordre public en évitant les troubles. Mais la police est aussi exposée à beaucoup de risques et violences de la population, surtout devant une foule en furie et armée. Déjà on a eu le premier baptême de feu avec le cocktail Molotov de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Udps. Mais heureusement que les policiers ont mis en pratique ce qu’ils ont appris », a noté l’Inspecteur général de la  Pnc, Charles Bisengimana. 
Un exercice grandeur nature CP: Zaïna Kere-Kere
Une foule, comme pour assimiler les faits CP: Zaïna Kere-Kere
Stéphane Begué, chargé de la presse de l'ambassade de  France à côté du général Charles Bisengimana CP: Z.K
L'adjudant Français Emmanuel Boeacourt donnant des instructions aux troupes CP: Z.K
Le Colonel Eric Hombrados stimulant les stagiaires à plus d'ardeur CP: Z.K


Le regard de deux responsables de la Police sont fixé sur les 500hommes formés CP:Z.K

Les Exercice des cordes sont pratiqués tous les jours dans le camp CP: Z.K

Zaïna Kere-Kere à côté du général de la Pnc, Charles Bisengimana, contemplant les exercices de risque des policiers CP: Iris
Les formateurs ont par ailleurs pris en compte  la dimension genre. Environ 7% de des stagiaires femmes ont été  inclus dans la formation.  Le but des interventions des policiers n’est pas de nuire mais de protéger la population et ses biens,  a rassuré le chef de projet, Emmanuel Boeacourt. Le pari de la formation est en phase d’être gagné certes, mais les défis restent énormes notamment l’équipement de la Pnc. Seuls, les équipements permettront aux policiers de combler le déficit des infrastructures ou le fossé qui existe entre la théorie et les vives maneouvres  du terrain ou la réalité. Et pour ça, c’est au gouvernement Congolais de veiller au grain.                                                



Les explications du capitaine Christophe Tomc étaient nécessaire pour comprendre les enjeux des exercices CP:Iris

Le général Charles Bisengimana et le Colonel Philippe Ledoux, impressionné du service traiteur de la Police CP:Zaïna Kere-Kere

On compte environ 7% des femmes dans le stage de formation. Des femmes qui ont laissées depuis 5semaines leur ménages CP:Zaïna Kere-Kere

L'adjudant Français Emmanuel Boeacourt, en face de ses troupes de stagiaires CP:Zaïna Kere-Kere

Comment neutraliser l'adversaire violent, un exercice qui doit se faire en moins de 3minutes CP:Zaïna Kere-Kere

Exercice "Self défense". Seules les mains sont utilisées pour se défendre CP:Zaïna Kere-Kere

La trosième minute...L'adversaire est pris au piège...CP:Zaïna Kere-Kere

La deuxième minute....Les menottes...CP:Zaïna Kere-Kere


La première minute....CP:Zaïna Kere-Kere

Le bouclier va affronter n'importe quelle foule violente CP:Zaïna Kere-Kere 

La logistique ou l'équipement sont très capital dans ce genre d'affrontement CP:Zaïna Kere-Kere
Les manifestants de l'Udps, encerclés et neutraliser sur le boulevard par les Policiers CP:Zaïna Kere-Kere

Le dernier attroupement des partisans de l'Udps sur le Boulevard du 30 Juin encadré par la Police nationale Congolaise CP: Z.K

Vue de loin des policiers sur le Boulevard;des policiers en attente des manifestants CP: Z.K
         

2 commentaires:

  1. Beau travail de reportage!! coup de chapeau!

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    1. Merci de tout coeur Supermec. Je vais reprendre a ecrire tres bientot pour vous donner les nouvelles de la RDC. Merci pour l'encouragement

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