Les conduites du barrage d'Inga CP: DR |
Jamais la République Démocratique du Congo,RDC n’a connue une pareille crise énergétique. Le débit du fleuve Congo a sensiblement baissé, par conséquent la Société Nationale de l’Electricité, Snel, éprouve d’énormes difficultés pour arriver à produire journalièrement les 58 Mégawatt de l’énergie électrique, a indiqué Henri Kizamba, Directeur de la centrale d’Inga 1 dans la province du Bas-Congo dans une interview accordée à une station de télévision locale Congolaise. « La quantité d’eau a baissé et cet état de chose de permet plus aux machines de fonctionner correctement. Au lieu de 58 Mégawatt par jour nous produisons actuellement 4 Mégawatt soit un déficit de plus de 50(cinquante) mégawatt. Les conduites forcées par où passent l’eau qui alimente les turbines ou actionnent les roues ont du mal à bien fonctionner », a-t-il expliqué.
La diminution de l'intensité de la pression d'eau devient un obstacle pour la Snel CP: DR |
Habituée au cycle infernal de coupures intempestives du courant électrique Kinshasa, la capitale Congolaise, sombre à présent dans le noir. Depuis plus d’un mois, différents quartiers et plus d’une quinzaine de communes de la capitale Congolaise vivent sans courant électrique. Quelques rares quartiers et communes bénéficient temporairement du courant soit tard dans la nuit. Dans les rues, ruelles et avenues, les bruits continus et désagréables des générateurs gagnent du terrain et anéanti les échos de brouhaha ou de l’ambiance habituelle des cités. La nuit, la mégapole plonge dans le noir. Les payeurs du lourd tribut sont les nourrissons prés-maturés qui traînent dans des couveuses dans les hôpitaux et autres patients devant subir de longues interventions chirurgicales.
Les roues des turbines éprouvent des difficultés pour produire les mégawatt appropriés CP: DR |
Les responsables de la Snel avaient annoncé à la presse en Mai dernier débloquée près de 26.000.000$(Vingt six million de dollars Américains) pour l’achat des nouveaux matériels afin de réhabiliter les turbines du barrage d’Inga. Un montant généré à partir des recettes de l’entreprise. Avec la baisse des eaux du fleuve Congo, la Snel, bute aussi à l’ensablement des batardeaux. « Faute d’eau, les sables envahissent les batardeaux. Cette situation vient encore compliquer les faits. Le désensablement nous prennent deux ou trois jours de travail », se plaint Henri Kizamba. Un tel phénomène de diminution sensible des eaux du fleuve remonte en 1905, a expliqué un expert en hydraulique. Aujourd’hui 106 ans ou un siècle après, la RDC assiste à une réalité similaire. Cet élément de géographie physique entrave le fonctionnement du barrage d'Inga.
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