Les portes de la résidence de l’ambassadeur du Canada en RDC
étaient ouvertes à 18h pétantes. Seules, les personnes dont les noms figuraient
sur la liste que détenaient deux vigiles
étaient autorisées d’y entrer. Déjà, à l’entrée, sur la file, on était attiré par
les sons harmonieux des violonistes congolais qui s’adonnaient, à cœur joie,
à l’interprétation des airs
classiques. Dans la cour, un kakémono portant le symbole du drapeau Canadien était
installé pour un shoot des photos. Toutes les femmes qui passaient par là ou
devant ce kakémono prenaient de belles
allures et posaient pour deux ou trois photos. Ginette Martin, ambassadeur du
Canada et Patricia Nzolantima étaient à l’intérieur. Le service protocolaire
veillait à ce que tous les invités immortalisent sur des feuilles blanches d’un
cahier leur passage à l’exposition photographique baptisée : ‘’Caravane de portraits des femmes
Congolaises, héroïne dans l’ombre’’. Mais la file s’allongeait sans trop
bouger et l’ambassadeur autant que l’initiatrice
de l’exposition devenaient impatientes.