Lorsqu’on examine de près le fonctionnement des maternités en République Démocratique du Congo, on se rend compte de l’urgence qui s’impose pour une amélioration des interventions ou des capacités techniques des hôpitaux. Les infrastructures demeurent défectueuses en raison de manque de moyens financiers. Même si, selon le Fond des Nations-Unies pour la Population, UNFPA, 74% des accouchements sont assistés par un personnel de santé qualifié. Le manque d’équipement et de médicaments affecte énormément la qualité des services. La mortalité des enfants reste élevée.
Sur mille naissances, 92 enfants décèdent avant d’atteindre une année et 148 d’entre eux meurent avant l’âge de 5ans. La mortalité maternelle qui s’élevait de 870 décès pour 100 mille naissances vivantes en 1995 a plus que doublé en 16 ans. Aujourd’hui en RDC, elle a atteint 1. 837 décès pour 1OO mille naissances, battant ainsi le record des taux les plus élevés en Afrique SubSaharienne. Cerise sur le gâteau, des milliers de femmes et jeunes filles souffrent des fistules obstétricales.
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