Les Nations-Unies en "Vert" à Kinshasa

Le Programme des Nations-Unies pour le Développement, PNUD, s’est affiché « vert » aujourd’hui à Kinshasa. La capitale Congolaise comme les autres mégalopoles ou villes du monde célèbre la journée de l’Environnement. Les raisons sont évidentes : « La Rjavascript:void(0)épublique Démocratique du Congo est classée 5ème sur le plan de la diversité végétale et animale». L’Onu a jeté cette année son dévolu sur le thème : « Les forêts : la nature à votre service ». D’après le Ministère de l’Environnement et Conservation de la nature, en RDC les forêts couvrent environ 145 millions d’hectares dont 86 millions d’hectares de forêts humides. Et 60 millions d’hectares de ces forêts humides sont exploitables par l’industrie du bois.

A Kinshasa, le PNUD a réuni son personnel, quelques représentants du Ministère de l’Environnement et délégués des ongs locales et internationales pour échanger des informations et résorber les difficultés liées à la gestion durable des forêts Congolaises. Avec le deuxième plus grand massif forestier tropical du monde et des nombreuses ressources naturelles, la RDC dispose d’un capital naturel exceptionnel. Elle regorge environ la moitié des essences de bois ou des forêts du bassin du Congo, en Afrique Centrale, qui est le deuxième massif de forêts tropicales du monde après l’Amazonie au Brésil.
« Il faut s’atteler à construire cette stratégies de développement durable », indique le Directeur Pays Adjoint du PNUD en charge des Programmes, Nick Hartmann.
Ce dernier fait allusion à la dépendance directe, matériellement et culturellement des Congolais aux forêts primaires. Les populations se servent toujours de charbons de bois pour la cuisson. Entre 2000 et 2005, la RDC a produit plus de 1.500.000 hectares de forêts soit réellement l’équivalent de 3.000.000 terrains de football. Au-delà de la responsabilité partagée de l’Etat Congolais et des Communautés sCongolaises, les Pays pollueurs doivent se regarder en face et arrêter l’hémorragie en revoyant à la baisse leurs taux d’émissions de gaz à effet de serre.