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Un vestige de l'histoire du peuple noir. L'île de Gorée à 3Km de Dakar CP: Zaïna Kere-Kere |
La ville de Gorée est une carte postale où se mêlent toutes les couleurs de la divine palette. Vu d' hélicoptère, c' est un volcan bleu entouré d'eau. C'est ici que la plu part de africains ont été embarqué contre leur gré vers un monde inconnue. Au regard de ce lieu historique, on ressent la douleur, la chagrin la colère. Ici, des milliers d Africains esclaves ont été déporté vers l'Amérique. Autrefois, c'était des grandes pirogues qui reliaient Gorée à Dakar, devenu plus tard la capitale du Sénégal. Aujourd’hui, c’est des chaloupes, la plu part du temps bondés de touristes, qui fait la navette. A l'approche de Gorée, chaque minute réveille une émotion qui se mêle à des questionnements sur les comportements humains. Des milliers d’hommes, enfants et femmes ont été arrachés à la terre de leur ancêtres pour un nouveau monde pour eux; l’Amérique.
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Des centaines de jeunes Sénégalais aussi vont piqueniquer à Gorée CP:Zaïna Kere-Kere |
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Les conquérants avaient tout prévue pour que Gorée soit plus qu'une tour et forteresse CP:Zaïna Kere-Kere |
Au milieu du mugissement des vagues de la mer, on a l’impression d’entendre des voix au lointain qui se lamentent. Une fois sur l'île, on revoit dans notre subconscient l'histoire douloureuse de toute l'Afrique noire. Une fois à bâbord, un groupe de guides se propose de nous faire revivre l' histoire de cette célèbre île sénégalaise qui nous fait penser à Kounta Kinté ce film qui a fait la box office des salles de cinéma dans les années 1990. Bamba Benga est née à Gorée. Il a 37 ans. Il a hérité de son arrière grand-père, un historien Sénégalais célèbre, décédé en 2006 du savoir sur l histoire de l île. « Il s' appelait Ndiaye. C'était un conservateur. Il racontait l’histoire de l’île de Gorée avec son coeur. Mieux que quiconque aujourd’hui », se souvient Bamba qui manifeste un grand attachement et respect à l’île.
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C'est ici où des milliers des femmes noires ont été déportées vers l'Amérique CP: Yves Kadima |
De la maison des esclaves au mémorial des déportés, Gorée est un témoin pathétique d’une histoire séculaire poignante pour les peuples noir d’Afrique et d’Amérique. « Autrefois l’île ne portait pas le nom de Gorée. Elle a porté plusieurs nom avant de revêtir ce nom « Gorée »…Les portugais l’ont appelé autrefois l’île des champignons, les Anglais « l’île des palmiers…Et les Sénégalais ont convenu de Gorée … A chaque conquérant ou occupant son nom…», raconte Bamba. « Gorée s’étend sur 25hectares et 300m de large. Le point le plus culminant, c’est sur cet endroit où nous nous trouvons, le pic atteint 900m, et c’est pourquoi l’ancien président Abdou Diouf a fait construire ici, avec l’appui financier des Etats-Unis, le mémorial des esclaves », nous revèle Bamba, qui semble maîtrisé à la perfection l'histopire de l île de Gorée.
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La cathédrale de Gorée, construite par les conquérants en 1830 CP:Zaïna Kere-Kere |
Avant la découverte des Amériques, les Portugais ont été les premiers européens à pratiquer le commerce des esclaves pour leur servir de main d’œuvre agricole dont-il avaient fortement besoin. Ainsi entre 1550 et 1800 ils ont déportés des milliers d'esclaves. Les lieux les plus fréquenter par les esclavagistes étaient; le Sénégal, la Gambie , le Ghana, le Togo, le Bénin, le Niger, le Congo Démocratique, le Congo Brazzaville, l'Angola et le Mozambique. « Dans la maison des esclaves, il y a notamment un DVD, des ouvrages, livres écrits par mon arrière grand-père Ndiaye sur ça…Les esclaves étaient entassé et empilé comme dans des boites de sardines… », rappel Bamba d’une voix nostalgique et d’un regard triste devant la cathédrale de Gorée.
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La maison en forme du bateau sur l'île de Gorée CP: Yves Kadima |
« Le pape Jean-Paul II qui avait célébré en 1992 une grande messe ici a dit ceci : Oui pour le pardon, non pour l’oubli… », Conclut notre guide.
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L'es Baobab planté sur ordre du colonisateur servaient pour atténuer la violence de la tempête CP: Z.K |
Gorée continue d attirer les centaines de milliers de visiteurs venue des quatre coins du monde. L’île est devenu un lieu non seulement de recueillement mais aussi de visitation de l histoire de l Afrique et des africains.
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Zaïna avec un arrière petit fils d'un esclave affranchi CP: Yves Kadima |
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Un baobab planté par des esclaves sur l'île de Gorée CP: Yves Kadima |
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Sur la ruelle de Baobab, des peintres racontent à leur manière l'histoire de la traite des noirs CP:Yves Kadima |
Le nom d'origine de l'ile, donné par les autochtones, était "béer". Et je sais de quoi je parle.
RépondreSupprimerVous avez parfaitement raison. C'est vrai le nom d'origine de l'île est "Béer"; vous me rappeler le guide qui est à Gorée...Merci de tout coeur pour ce complément d'information. Merveilleuse année à vous.
RépondreSupprimerOui béer, tout a fait. Dixit un arriere arriere arriere petit fils de Marie Jeanne Mbengue (Benga aussi pour les connaisseurs), fille de Luis Mbor Mbengue. Luis Mbor possedait beaucoup de terres sur l'ile et sur dakar dont l'actuel emplacement du palais presidentiel qui s'pelait hock a l'epoque
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