lundi 5 décembre 2011

Rideau sur la Conférence Internationale sur la Planification Familiale

88 Pays ont pris part à cette conférence CP: Zaïn,a Kerekere
Le grand rendez-vous des hommes et femmes, acteurs de la santé  de la reproduction, ouvert  le 29 novembre 2011 à l’hôtel « Le Méridien Président » à Dakar, capitale de la république du Sénégal a pris fin le 02 décembre 2011. La  Conférence Internationale sur la Planification Familiale s’achève sur une note d’engagements des états du monde à promouvoir le renforcement des structures sanitaires et  la mise en disponibilité des produits et services de la planification familiale ainsi que de lutte contre le Vih-Sida. 
C’est ce qui a été affirmé par les délégués et représentants des différents pays  Africain, Européen, Asiatique, Américain qui ont pris part pendant trois jours aux ateliers, tables rondes et discussions de la Conférence. Les promesses des uns et des autres ont été exposé par le ministre de la Santé de l’Ethiopie, Kesetebirhan Admasu qui a plaidé pour une rationalisation de la planification familiale  et l’accroissement des ressources financières pour relever les multiples défis et atteindre avec succès les objectifs du millénaire pour le développement. 
 la planification familiale permet d'éviter  les grossesses non désirées CP: Zaïn,a KereKere
« Nous sommes des pays en voie de développement et pauvres. Nous ne pouvons pas y arriver seul en dépits de la volonté et des efforts déployés par nos états. L’aide des bailleurs de fonds et des partenaires comme Usaid et l’Unfpa est une étape importante », a souligné Kesetebirhan Admasu. Près de deux mille quatre cents spécialistes, représentants de la société civile, chercheurs et personnalités politiques ont convenu de l’utilité de la contraception pour l’espacement des naissances, de l’implication des hommes, des femmes, des jeunes, de l’apport des partenaires et des médias pour le repositionnement de la planification familiale. Dans cet élan, chaque pays ou état doit mettre en place des stratégies qui tiennent compte  des ses réalités socioculturelles pour des résultats escomptés. ».
De l’ouverture à la clôture des assises, il y’a eu total, 140 sessions et 35 présentations axées sur plusieurs thèmes et réflexions liés à la planification familiale et le Vih-Sida. Des rencontres et débats qui ont porté notamment sur « L’organisation de la planification familiale avancée, basée sur des croyances », « Foyer, pauvreté et planification familiale », «  Tendances et agents de l’utilisation de la contraception », « Taille de la famille et bien-être de l’enfants », « Développements  des technologies de la contraception », « Planification familiale sur la ligne de front : mettre en place des programmes pour les populations affectées par la guerre », « Planification familiale et le monde du digital : utiliser les technologies pour promouvoir le planing familial chez les jeunes », « Surpasser des conflits pour fournir de la planification familiale », « Dynamiques des couples dans la planification familiale », « Problèmes de contraception après avortement », « Problèmes d’utilisation des contraception hormonales », « Planification familiale et Vih-Sida », « Contraception et avortement », « Atteindre les besoins de la contraception des femmes et des couples vivant avec le Vih », « Technologies de prévention multi-usags pour la sexualité et la santé de la reproduction », «  S’intéresser aux politiques, au financement et au secteur privé pour augmenter les services de planification familiale », « Augmenter l’accès communautaire à la contraception injectable : différentes façons d’accroître l’accès », « Adresser les besoins non-satisfaits », « Intégrer la planification familiale aux soins de la santé infantile », « Problème de sécurité de la contraception ». 
D’après le Fonds des Nations-Unies pour la Population, Unfpa, en Afrique Subsaharienne et en Asie du sud, la réduction du taux de mortalité maternelle et infantile ne progresse qu’au ralenti. Les efforts doivent être redoublés pour renverser la tendance.  Chaque jour, selon l’Unfpa, au moins 30 femmes africaines meurent des suites de complications dues à la grossesse et à l’accouchement. 
2400 participants ont assisté à ces assises de Dakar CP: Zaïna Kerekere
Les décisions prises à la Conférence Internationale sur la Planification Familiale sont une note d’espoir et d’assurance à l’amélioration des soins primaires et de la Santé maternelle dans le monde, a conclut le premier ministre Sénégalais, Souleymane Ndene Ndiaye.  

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