Un commerçant Congolais à la frontière RDC-Rwanda CP: DR |
Les représentants des gouvernements du Kenya, Rwanda, Burundi, Ouganda et RDC se sont retrouvé en début de semaine à Kinshasa dans le 6ème Forum International consultatif sur le commerce international. Motif : Rédiger un plan d’actions détaillés qui devrait prendre en compte notamment le coût d’ investissement en matériels, équipements et infrastructures de base destinés pour la modernisation des services douaniers au niveau des corridors de transport des frontières communes. L’enjeu est de taille. Mais toutes les parties prenantes conviennent de relever les défis. Les réunions se multiplient pour accélérer les opérations sur le terrain.
Le Forum de Kinshasa qui s’est penché sur deux sujets dont « Les termes du commerce international (Incoterms) » et la mise en œuvre des pratiques novatrices d'utilisation des Nouvelles Technologie de l'Information et de la Communication (Ntic) dans les procédures de facilitation notamment le système électrique de guichet unique à la fois de paiement et d'opérations », est intervenu, huit mois après la rencontre des divers experts des pays concernés tenue le 29 Juillet 2011 à Kampala en Ouganda. Y ont pris parts : Des Représentants des institutions gouvernementales, des organisations internationales ainsi que des partenaires au développement.
En RDC, le Projet de Transport Multimodal veille au grain. Cette structure mise en place il y’a une année par le gouvernement Congolais est chargé de rendre performant le système de transport multimodal (aérien, terrestre, lacustre, ferroviaire) et compétitif. Cinq entreprises publiques Congolaises sont impliquées dans le PTM : la Société nationale de chemins de fer du Congo, la Société Congolaise de Transport Publiques, la Régies des Voies Aériennes, le Chemin des voies Maritime et la Régie des Voies Fluviales.
Le projet cofinancé par le gouvernement (via le prêt chinois et le budget) et la Banque mondiale a obtenu un financement additionnel de plus de 165 millions de dollars américains don de l' Association Internationale de Développement (IDA), un guichet concessionnel du Groupe de la Banque mondiale. Un financement qui améliore les 255 millions de dollars US déjà décaissés par la Banque Mondiale pour sa mise en exécution en mai 2011.
Le projet cofinancé par le gouvernement (via le prêt chinois et le budget) et la Banque mondiale a obtenu un financement additionnel de plus de 165 millions de dollars américains don de l' Association Internationale de Développement (IDA), un guichet concessionnel du Groupe de la Banque mondiale. Un financement qui améliore les 255 millions de dollars US déjà décaissés par la Banque Mondiale pour sa mise en exécution en mai 2011.
Les cellules de projet à Kinshasa sont conduites par le Coordonnateur Lazare DAKAHUDYNO et celles de Lubumbashi, par le Coordinateur de l’Unité du Projet, Michel MULONGO. Dans l’actif du comité de gestion du PTM il y’a l’appui financier de la Banque Mondiale, soit plus de 2 millions $ US en vue de l’étude de faisabilité et l’exécution du projet en RDC. L’amélioration des conditions de circulation des biens et personnes au niveau de tous les Corridors est un préalable pour l'interconnexion de l'Afrique et le développement de ses populations.
La voie Kasumbalesa-Zambie CP: DR |
« En ce moment de mondialisation croissante, le monde des affaires a besoin de voir ses capacités renforcées en matière de la maîtrise des pratiques commerciales internationales », a indiqué le ministre des Transports et Voies de Communication, Joseph-Martin Kitumba lors du 6ème Forum. La sophistication d’outils de contrôle dans chaque poste frontalier apparait aujourd’hui, à l’instar des pays Européens comme la bonne voie par laquelle les opérateurs économiques régionales et les communautés à circuler et à échanger librement pour le développement de tous.
Toutefois, cette question du commerce Internationale entre les Etats des différents Corridors implique sans conteste des concertations permanentes des parties prenantes de la chaîne logistique de transport dans le cadre du partenariat entre les secteurs public et privé. Lors de la cinquième réunion à Kampala, les participants s'étaient donné la tâche de déclencher le processus des concertations entre les Opérateurs Economiques et les institutions gouvernementales en vue d'une amélioration du flux du trafic et du commerce au sein du Corridor Nord. Un axe routier classé « dépensier » dans le cadre de commerce et affaires en Afrique suite aux multiples taxes jugés par les experts « non-tarifaires » ou désuets.
Pour le Directeur Général des douanes et accises Congolais, Déo Rugwiza, l'amélioration des conditions de circulation au niveau de tous les corridors devient un impératif pour l'interconnexion de l'Afrique et ses populations. La RDC a déjà amorcée le processus d'informatisation des bureaux qui partagent la frontière avec le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda dans la perspective d'une gestion concertée et coordonnée des cargaisons en transit ; de la mise en œuvre des Guichets uniques dans les bureaux de villes de Goma, Bunagana, Ishasha, Beni, Butembo et Kasindi en RDC, conformément au programme de réformes et modernisation, a rappelé Déo Rugwiza. Le Corridor Nord, est une voie multimodale qui relie le port de Mombasa aux pays de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique Centrale dépourvus de littoral à savoir : l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la République Démocratique du Congo. Ce Corridor- Nord relie également le port de Mombasa au Soudan du Sud, passe à l'Ethiopie et au Nord de la Tanzanie. Un réseau routier qui relie les villes de Mombasa-Kampala-(en Ouganda)-Kigali (Rwanda)-Bujumbura (Burundi)- Goma et Kisangani (RDC).
Les gouvernements Burundais, Kenyan, Ougandais et Rwandais se sont mis d'accord pour faciliter le transit et développer les infrastructures communes de transport afin de rendre leurs économies compétitives sur le marché international.
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