HRW estime que le président Kabila "devrait ordonner immédiatement" son arrestation et le "transférer sans tarder à La Haye pour qu'il soit jugé de manière équitable". Ex-chef d'état-major de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), Bosco Ntaganda a été intégré en 2009 dans l'armée congolaise après un accord de paix.
Connu aussi sous le surnom de "Terminator", il est visé depuis 2006 par un mandat d'arrêt de la CPI pour enrôlement d'enfants soldats quand il était dans une autre milice au début des années 2000.
Kinshasa a refusé jusque-là de l'arrêter, estimant que la paix primait sur la justice, le général Ntaganda étant officiellement chargé de l'intégration des ex-rebelles dans l'armée.
Le chef de l'Etat a déclaré mercredi qu'"on n'a pas besoin d'arrêter et de transférer Bosco à la CPI. Nous pouvons nous-mêmes l'arrêter car nous avons plus de cent raisons de l'arrêter et de le juger ici" en RDC.
Il s'exprimait au cours d'une visiste à Goma, capitale de la province instable du Nord-Kivu (est), après la défection début avril, avec quelques centaines d'hommes, d'une dizaine d'officiers supérieurs ex-CNDP, proches de Ntaganda, dans le Nord et le Sud-Kivu. La majorité ont été arrêtés ou se sont rendus depuis. "Cette indiscipline que nous sommes venu régler ici, s'il y a un seul autre cas, cela nous donnera raison d'arrêter n'importe quel officier, en commençant par Bosco et tout autre officier", avait ajouté le président.
HRW a estimé le système judicaire actuel en RDC "incapable" de juger Ntaganda "de manière équitable".
Après la rebellion, il a rejoint les Fardc, Bosco Ntanganda CP: DR |
L'ONG américaine des droits de l'Homme Human Rights Watch, Hrw, a demandé vendredi au président congolais Joseph Kabila d'"ordonner immédiatemment" l'arrestation du général de l'armée régulière Bosco Ntaganda, un ex-rebelle recherché par la Cour pénale internationale (CPI). Hrw regrette dans un communiqué que Ntaganda puisse "se déplacer librement dans l'est du Congo sous les yeux des responsables du gouvernement congolais, de Casques bleus des Nations Unies et de diplomates étrangers", parce que Kinshasa le considère comme un "partenaire important pour la paix".
Bosco Ntanganda, ex-rebelle Congolais CP: DR |
HRW estime que le président Kabila "devrait ordonner immédiatement" son arrestation et le "transférer sans tarder à La Haye pour qu'il soit jugé de manière équitable". Ex-chef d'état-major de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), Bosco Ntaganda a été intégré en 2009 dans l'armée congolaise après un accord de paix.
Connu aussi sous le surnom de "Terminator", il est visé depuis 2006 par un mandat d'arrêt de la CPI pour enrôlement d'enfants soldats quand il était dans une autre milice au début des années 2000.
Kinshasa a refusé jusque-là de l'arrêter, estimant que la paix primait sur la justice, le général Ntaganda étant officiellement chargé de l'intégration des ex-rebelles dans l'armée.
Le chef de l'Etat a déclaré mercredi qu'"on n'a pas besoin d'arrêter et de transférer Bosco à la CPI. Nous pouvons nous-mêmes l'arrêter car nous avons plus de cent raisons de l'arrêter et de le juger ici" en RDC.
Il s'exprimait au cours d'une visiste à Goma, capitale de la province instable du Nord-Kivu (est), après la défection début avril, avec quelques centaines d'hommes, d'une dizaine d'officiers supérieurs ex-CNDP, proches de Ntaganda, dans le Nord et le Sud-Kivu. La majorité ont été arrêtés ou se sont rendus depuis. "Cette indiscipline que nous sommes venu régler ici, s'il y a un seul autre cas, cela nous donnera raison d'arrêter n'importe quel officier, en commençant par Bosco et tout autre officier", avait ajouté le président.
HRW a estimé le système judicaire actuel en RDC "incapable" de juger Ntaganda "de manière équitable".
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