vendredi 20 mai 2011

Chut...Silence on viole en RDC...

48 femmes sont violées chaque heure en République Démocratique du Congo. Ce sont des estimations de 3 chercheurs Américains au terme d'une étude de recherche universitaire dans le domaine de la santé, publiées aux Etats-Unis. Se basant, selon eux, sur des informations locales, soit un échantillon de témoignages d'environ 3. 400 victimes de viols collectées par le gouvernement Congolais en 2006 et 2007, les conclusions de l'étude démontrent que plus de 400.000 femmes sont violées en RDC. 
Et de préciser: "1.100 femmes sont violées en moyenne chaque jour sur l'ensemble du territoire nationale, Environ 60% des victimes subissent des relations contraintes de la part de leur mari ou de leur compagnon. L'étude a été publié mercredi dernier par "The American Journal of Public Health". 

Je loue l'initiative des chercheurs Américains puisque ces derniers sont venus réveillé le débat sur les violences sexuelles, une tragédie qui ne bénéficie pas jusqu'ici d'une attention suffisante, j'estime,  de la communauté internationale et du gouvernement Congolais. Il est vrai que les chiffres avancés demeurent des estimations étant donné qu'ils ne prennent pas en compte tous les témoignages de victimes à cause de la peur, de la honte, de la stigmatisation de celles-ci. Donc il est tout à fait naturel que ces chercheurs ouvre ainsi le débat.


Je suppose, que ces universitaires Américains ne devraient pas utilisé le présent pour démontrer des faits sociaux qui avaient eu lieu en 2006, soit il y'a aujourd'hui 5 ans passé. La première phrase du résumé devrait peut être commencer par "...Il y a 5 ans, 48 femmes étaient violées....en RDC". Je constate que l'on a sous-estimé les données si l'on tient compte de l'évolution de la situation socio-politique et des statistiques actuelles du Fond des Nations-Unies pour la Population (UNFPA).   
Les violences sexuelles en RDC doivent toujours être situées dans le contexte des conflits armés et non pas dans le contexte général, car nul n'ignore qu'il y a un lien étroit ou direct entre les viols massifs et l'exploitation illicite des matières premières en RDC.  La flambée des viols, agressions sexuelles dans le Nord et Sud-Kivu, la Province Orientale reste intimement liée à la présence des rebelles Rwandais des Forces Démocratique pour la Libération du Rwanda, Fdlr. Même si certains civils et militaires Congolais s' y adonnent aussi. Mais est plus que jamais arrivé, pour que l'Etat Congolais et la Communauté internationale précisément les Nations-Unies, mettent fin cette catastrophe humanitaire et génocide Congolais. Les Interamwe sont un danger permanent et demeurent la cause principale des violences sexuelles en RDC. A considéré la manière dont les auteurs de ces crimes procèdent, en usant des tortures et extorsions, il y a lieu de comprendre que tout est fait pour l'occupation du territoire en vue de l'exploitation illégales des minerais dans l'Est de la RDC.  
Je me sens toujours interpellé  par le silence de l'Etat Congolais et de la Communauté internationale-les Nations-Unies- qui ne montrent pas leur volonté d'aider les femmes Congolaises en s'attaquant directement aux causes profondes des violences. L'état Congolais doit faire pression pour le rapatriement"sans condition" des Fdlr au Rwanda. Il est vrai que tout Interhawme n'est pas violeur en RDC-car certains d'entre eux vivent paisiblement parmi et avec les communautés Congolaises-, il est aussi vrai que tout Interhamwe non plus n'est pas génocidaire. -Beaucoup d'entre eux n'avaient pas participé au massacres des Tutis en 1994-. Mais la grande question est celle-ci: Pourquoi les Fdlr ou Interhamwe prennent-ils des armes...

Londres, Paris, Bruxelles et les Nations-Unies ont un rôle capital à jouer dans la "Dialogue Inter-Rwandais"- La RDC n'a plus de différent entre elle. La RDC a réussi ce qui était le plus difficile à réaliser en Afrique, en donnant l'exemple d'une réconciliation possible avec évidemment une bonne dose de volonté,  à l'issue du dialogue Inter-Congolais à Sun-city en Afrique du Sud, un pari inédit. Un pays avec un président et quatre vice-présidents. Qu'attend le Rwanda pour emboiter le pas...
Tant que les Interhamwe se sentiront frustrer, et aussi longtemps qu'ils occuperont les collines de la RDC, les violences sexuelles resteront une arme de guerre dans le Grand-Lacs.
La RDC est elle aussi est victime du génocide. Mais elle est parvenu à payer le prix lourd de la reconciliation, en mettant tout le monde sur une même table à travers le grand dialogue en Afrique du Sud pour cheminer avec tous citoyens Congolais qui s'est senti autrefois frustrer en vue de retrouver sa dignité. Mais pourquoi le Rwanda refuse t-il de se surpasser et payer ce prix du dialogue Inter-Rwandais pour arrêter l'hémmoragie dans la région du Grand-Lacs. Pourquoi...
52 Rabbins Anglais ont reconnue aujourd'hui une année jour pour jour, que ce que connait la RDC dépasse le génocide Nazi des juifs il y a  à présent 70 ans. Vous en souvenez sans doute... Ils avaient signé une pétition contre la guerre et les violences sexuelles en RDC, pétition qu'ils avaient remis à tous les partis politiques Britannique. Une façon pour eux de dire aux Rwandais ou au Rwanda qu'il n'est pas l'unique pays Africain victime du génocide en Afrique. La RDC en souffre avec plus de 6 millions de morts sans compter les viols. Les femmes Congolaise sont tuées à petit feu...Ne rien faire, ne comblera jamais la promesse du "plus jamais ça". Les Rwandais doivent se regarder en face et laver leur linges sales pour que "Paix soit retrouvé " en Afrique Centrale...Celui qui baffoue l'honneur ou la dignité d'une femme est comparable à celui qui détruit le monde". Ne remarquer vous rien en RDC...Chut...On viole... S'il vous plait, Il faut agir maintenant ou jamais pour mettre fin à ce drame des femmes en RDC. Elles ont beaucoup et assez souffert s'il vous plait. 

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