La partie demanderesse Emilie Yangala Somboda, poursuit l’ancien ministre de l’Urbanisme et Habitat Joseph KokoNyangi pour aliénation, spoliation et extorsion de son Immeuble. La partie demanderesse Emilie Yangala Somboda, (celle-ci veuve de l’ancien 1er ministre de la RDC Joseph N’Singa Udjuu Ongwabeki Untube, décédé le 24 février 2021) vient au Tribunal de Grande Instance de Kinshasa Gombe pour solliciter sa réinstallation dans sa villa et immeuble situé au numéro 35 de l’avenue Flamboyant dans la commune de la Gombe, et en même temps ses droits de jouissance, l’annulation du certificat d’enregistrement et l’annulation de l’arrêté de spoliation de son patrimoine immobilier.
Un
dossier qui remonte à 2020.
Selon
le ministère public près le Tribunal de Grande Instance Kinshasa Gombe, la
partie demanderesse Emilie Yangala Somboda, Veuve de l’ancien 1er ministre N’Singa Odjuu et propriétaire de
l’immeuble situé au numéro 35 de l’avenue Flamboyant
dans la commune de la Gombe qui abrite à ce jour le secrétariat des
services publics de cadastre, se dit étonné de constater que l’ancien ministre de l’Urbanisme et habitat,
Joseph KokoNyangi,-cadre influent au sein du FCC, Front Commun pour le Congo
plateforme politique proche de Joseph Kabila, ancien Président de la RDC-
partie défenderesse dans la présente cause, le 29 janvier 2017, lui écrire pour
suspendre le contrat de location du secrétariat du ministère de l’Urbanisme et
Habitat, et d’annoncer la réquisition de son immeuble pour utilité
publique.
Trois
mois après l’expulsion de Emilie Yangala, Joseph KokoNyangi alors ministre de l’Urbanisme
et Habitat en fonction signera un contrat de bail avec Benoit Lwamba ancien Président
de la Cour Constitutionnelle, alors que la principale raison de l’expulsion de
Emilie était, selon l’ancien ministre de l’urbanisme et Habitat Joseph
KokoNyangi pour une affectation d’utilité publique de l’immeuble.
Selon
le parquet, KokoNyangi aurait revendu l’immeuble, la villa de la partie
demanderesse Emilie Yangala Somboda, situé au numéro 35 de l’avenue Flamboyant
dans la commune de la Gombe, à plus d’1 million 500 mille dollars américains au
président de la cour constitutionnelle Benoit Lwamba. Ce dernier l’aurait également
à son tour revendu à sa propre société Immbolière.
A
l’audience du jour, les deux intervenants forcés, Joseph KokoNyangi ancien ministre
de l’Urbanisme et Habitat et cadre du FCC, Front Commun pour le Congo, et la
société Immobilière, Benoit Lwamba étaient absent mais ils étaient représentés
par leurs avocats conseils.
Les
avocats de la partie demanderesse Emilie Yangala Somboda a commencé par soulever un préalable
lié à la procédure notamment la procuration du ministère de la justice et garde
des sceaux brandit par leurs confrères avocats qui affirmaient plaider en même
temps pour le compte de la république Démocratique du Congo car leur client fût
un ministre de l’Urbanisme et Habitat.
Les
avocats de la République ont qualifié d’impertinent le préalable car pour eux la
correspondance du ministère de Justice et garde des sceaux est postérieure par
rapport à l’action qui a été engagée. Ils ont demandé au tribunal de déclarer
le moyen soulevé par les avocats de la partie demanderesse recevable mais non
fondé.
Un
débat s’était engagé entre les parties. Pour les avocats de la partie
demanderesse, leurs confrères qui représentent la République doivent quitter la
barre, car ils ne sont pas porteurs d’une procuration spéciale dûment signé par
le ministre de la Justice et garde des sceaux. Tandis que pour les avocats de la République,
le doute soulevé sur leur qualité est un moyen qui n’a pas raison d’existence
et dénote de déloyauté procédurale.
Pour
le ministère public dans son avis, les effets de la procuration sont après
considération, destinés pour l’avenir. L’organe de la loi a demandé au tribunal
de dire recevable mais non fondée, le moyen soulevé par la partie plaignante.
Et lui a sollicité d’ouvrir les plaidoiries de l’affaire. Le Tribunal s’était prononcé
et avait décidé sur la poursuite de l’audience.
La
partie demanderesse, Emile Yangala avait exposé largement les faits. Les avocats
de Emilie Yangala, dénoncent l’expulsion
de leur cliente de son immeuble par la partie défenderesse Joseph KokoNyangi,
ancien ministre de l'Urbanisme et Habitat. Ce dernier aurait vendu son immeuble
à Benoît Lwamba, ancien président de la Cour Constitutionnelle.
L'ancien président de la Cour
Constitutionnelle, Benoit Lwaba aurait ensuite revendu l'immeuble de la partie
demanderesse Emilie Yangala, veuve de l'ancien 1er ministre de la RDC décédé
N'Singa Udjuu, à plus d'1 million de dollars à son tour. Les avocats de Emilie
Yangala se sont dit très confus par ces faits devant le Tribunal de Grande
Instance de Kinshasa Gombe. Selon eux, l’immeuble est un bien acheté en
bonne et duu forme par l’ancien 1er ministre de la RDC, Joseph N’Singa
Udjuu et ce dernier l’aurait confié à son épouse.
Après
cela le tribunal avait accordé la parole aux avocats de la république pour
leurs réactions. Pour ces derniers, leur client KokoNyangi avait agi pour
l’intérêt de l’image de la ville de Kinshasa car l’immeuble se retrouvait dans
un état de délabrement très avancé.
Les
avocats de la partie défenderesse KokoNyangi ont affirmé que l’immeuble
querellé est un bien de la république. Ils ont demandé au Tribunal de déclarer
irrecevable l’action de la partie demanderesse Emilie Yangala pour défaut de
qualité et de confirmer Benoit Lwamba seul et unique propriétaire de l’immeuble
querellé. Après avoir entendu toutes les parties, le Tribunal a décidé de
renvoyer l’affaire pour la poursuite de l’instruction. L’intégralité du procès,
à suivre sur nos différents post ci-dessous.
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Un travail de longue haleine, bravo sista!
RépondreSupprimerMerci, c'est gentil. Merci.
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