La démocratie encourage
les espaces publics des débats contradictoires sur la gestion du pays. C’est pourquoi
les médias en RD Congo ont besoin d’un cadre juridique sécurisant et promoteur
de la liberté de la presse, mais aussi d’un environnement économique adéquat,
pour leur émergence.
Internews RDC, a
organisé une table ronde, vendredi 25 octobre 2019, axée sur l’environnement
juridique et économique des médias en vue d’évaluer les forces et les
faiblesses des différentes actions de plaidoyer passées, et aux fins de définir
des stratégies efficaces pour les actions futures.
Jed, Frpc, Ucofem, Cllectif 24 autour de la table pour enrichir le débat sur la loi d'accès à l'information en RDC. Crédit photo: Bruce Leposo |
les délégués de plusieurs structures étatiques et non étatiques notamment
ceux du Ministère de la
Communication et des Médias, du ministère de Poste, Télécommunications et NTIC,
du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication. Dans la salle
également, quelques députés nationaux, représentants des organisations de la
société civile, et des professionnels des médias.
A l’issue de l’issue de
l’atelier, les participants ont formulé des recommandations. Ils ont convenu d’associer
le Ministre de la Communication et des Médias dans le processus de réforme actuel
afin de lui tenir informé et obtenir son accompagnement dans les différentes
actions de plaidoyer. Ils ont initié une séance de travail entre la Présidente
de l’Assemblée Nationale et les organisations professionnelles des médias afin
d’échanger sur la nécessité de modifier la loi n° 96-002 du 22 juin 1996
portant modalités de l’exercice de la liberté de la presse, d’échanger également
avec le député national, Moïse Nyarugabo
au sujet du plaidoyer pour la loi d’accès à l’information.
Les participants ont
promis de renforcer la collaboration entre les différentes organisations pour
une bonne synergie dans les actions de plaidoyer.
Discussion participants en atelier. Crédit photo: Bruce Leposo |
Olivier Tuzolana, Technicien Internews RDC chargé de confier le micro aux participants. Crédit photo: Bruce Leposo |
Les participants ont rappelé
l’urgence d’une prévision budgétaire de l’aide directe de l’Etat Congolais à la
presse. Ils ont plaidé notamment pour la contribution de l’Etat aux projets de
développement de la presse congolaise (achat de matériel, développement du
contenu médiatique, suppression de taxes à l’importation et les licences
d’importation devant faciliter l’importation des intrants de presse, d’organiser
la publicité en sorte que la manne publicitaire soit équitablement partagée entre
les différents organes de presse …). Histoire de garantir la professionnalisation
et de la viabilité des médias et le traitement de l’information avec
responsabilité conformément aux règles déontologiques.
Joseph Boucart Kasonga Tshilunde, président national de l'Unpc. Crédit photo: Bruce Leposo |
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