Tribunal militaire de Garnison de Matete. L’affaire oppose l’auditeur militaire et les parties civiles TSHIMANGA MUKENDI et Nathalie KALANGA TSHIMANGA famille de l’activiste des droits de l’homme et fondateur du mouvement citoyen débout Congolais Bâtissons et collectif 2016. Les parties civiles poursuivent le Brigadier en chef de police TOKIS KUMBU Gérard, pour violation de consigne et assassinat de ROSSY Mukendi TSHIMANGA, activiste des droits de l’homme tué dimanche 25 février 2018 lors d’une marche organisé le comité laïc chrétiens. L’audience foraine se déroulait sur la 7ème rue dans la commune de Limete.
Le prévenu Tokis Kumbu brigadier en chef de la police est incarcéré
depuis 2018 à la prison militaire de Ndolo. Une des renseignant dans la
présente cause, le Commissaire supérieure adjointe de la
police provinciale de Kinshasa, le major Lokeso Carine, est désormais devenue prévenue. Elle
a été placée sous mandat d’arrêt provisoire lors de l’audience précedente. Celle-ci
est poursuivi pour meurtre de Rossy Mukendic. Pour les avocats des parties
civiles TSHIMANGA MUKENDI et Nathalie KALANGA TSHIMANGA familles de l’activiste
des droits de l’homme tué, le Commissaire supérieure adjointe de la police
provinciale de Kinshasa, le major Lokeso Carine aurait intimer l’ordre
d’homicide volontaire à Tokis Kumbu Gérard, brigadier en chef. Le major Carine Lokeso, Commissaire Supérieure adjointe de la police provinciale de Kinshasa CP:DR
A l’audience précédente, des vidéos avaient été visionnées
par toutes les parties. Des images sur les audiences antérieures dans
lesquelles plusieurs témoins et renseignants étaient à la barre en 2018 devant
le tribunal pour éclairer la lanterne de toutes les parties dans cette affaire.
L’audience du jour est consacrée à l’audition des témoins et renseignants.
A la barre, deux prévenus et quelques témoins et renseignant longtemps réclamés
par les avocats des parties civiles
notamment le prévenu Brigadier en chef Tokis Kumbu Gérard et le
Commissaire supérieure adjointe de la police provinciale de Kinshasa, le major
Lokeso Carine, le sous-commissaire
principal, Musimbi Ngama Doudou, Nkoy, APJ Badiné, APJ de 2ème
classe Doudou Mafuta, Kuya Mbiyavanga, et Kavena Mutako
Biena Abibiette,
ravitailleur de l’équipe de la police le jour du déploiement des
policiers le 25 février 2018, date de la mort de Rossy Mukendi, activiste
des droits de l’homme.
Le tribunal a ensuite expliqué les raisons de la présence de
tous les différents témoins et renseignants avant d’accorder la parole au
ministère public pour des observations. L’organe de la loi est revenu sur
certains termes qui avaient été utilisé par le Commissaire
supérieure adjointe de la police provinciale de Kinshasa, le major Lokeso
Carine, le sous commissaire Kavena Mutako Biena Abibiette, ravitailleur de
l’équipe de la police et le sous commissaire Mukenga wa Mukenga Alexis devant
le tribunal lors de leurs interpellations.
Le parquet a déposé au même moment sur le banc, le mandat
d’arrêt provisoire, et une lettre de renvoie, de déclinatoire des compétences
du tribunal car le Commissaire supérieure adjointe de la police provinciale de
Kinshasa, le major Lokeso Carine qui a soutenu n’est pas être justiciable du
Tribunal militaire de Garnison Kinshasa Matete mais qui serait plutôt jugé à la
cour militaire de Kinshasa Matete
Après lecture de différentes pièces et les actes de saisine
qui ont été versées sur le banc par le ministère public, le tribunal avait suspendu
l’audience.
Entre la pause et la reprise du procès, l’assistance se
permettait d’échanger, les prévenus de se taquiner, de rire, d’esquisser des
sourires devant la caméra de Justicia Télévision et de se motiver les uns les
autres. La courte pause avait visiblement permis tout de même à chacun de se
relaxer et de mettre les idées en place. Une dizaine plus tard, l’audience avait
repris.
Le tribunal s’est finalement prononcé, a tranché et s’est
déclaré incompétent pour statuer sur la cause du Commissaire supérieure
adjointe de la police provinciale de Kinshasa, le major Lokeso Carine, et pour juger
cette dernière au regard de son rang et grade.
Après avoir entendu toutes les parties et pris en compte l’avis
du ministère public, et après 2 années, le Tribunal militaire de garnison
Kinshasa Matete décline l’affaire, lève l’audience et l’a renvoyé à la Cour militaire
de garnison Kinshasa Matete, pour la poursuite de l’instruction et plaidoirie.
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